Cher ami lecteur, comme tous les ans ce soir et demain, tu vas faire un listing des excellentes résolutions que tu ne tiendras pas l’année prochaine, comme les années précédentes. D’ailleurs, tu as déjà commencé depuis quelque temps déjà, en te fixant il y a 6 mois des dates pour arrêter de fumer, choisies de manière aléatoire en janvier 2017, qui te paraissait suffisamment loin pour voir venir.
Sauf que, comme d’hab, avec tout le respect que je te dois, tu auras l’air d’un con une fois la date échue, puisqu’évidemment, tu auras toujours un pet de travers stressant qui te fera repousser à la veille de ta mort la mise en place de ta résolution.
Heureusement, ami lecteur, que tes amis sont sympas et se contenteront de ricaner un jour où tu ne seras pas là sur ton incapacité à vaincre la clope, le chocolat, les rillettes, le manque d’exercice, quel que soit le copain nuisible dont tu cherches à te débarrasser chaque année depuis 15 ans.
Dans le meilleur des cas, tu tiendras 3 jours sans alcool ni clope à bouffer des brocolis vapeur et faire des squats (et pourrir la vie de ton entourage en réveillant le dragon qui sommeille en tout un chacun), détermination en bois que tu lâcheras le premier weekend qui suivra sans l’ombre d’un remords.
Alors personnellement, je ne me lancerai pas de défi impossible cette année (ressembler à Gisèle Bundchen, vivre une vie sans tapas, ne pas marcher sur les traits des trottoirs), je vais juste, après l’hécatombe de la tombe de cette fin d’année (George, Carrie, Debbie, Claude… ) essayer de tenir une résolution unique pour 2017.
Celle de rester en vie.
Et crois-moi ami lecteur, entre les terroristes, la cirrhose, les micro-particules et la présidentielle, ce ne sera pas de la tarte !
Prépare-toi ami lecteur, je reviens en forme en 2017 !
Bonne année, poil au nez.